course d'obstacle

Les haies - Le steeple-chase - Le cross-country

La course d'obstacle est sans aucun doute l'épreuve la plus difficile à pronostiquer car les chevaux et jockeys ne peuvent se permettre la moindre erreur sous peine de sanctions immédiates !
Ces courses s'adressent à des chevaux de tenue, c'est pourquoi, afin d'optimiser au maximum vos chances de gains avant de parier sur les courses d'obstacles, vous devez impérativement étudier la course et analyser les performances passées des chevaux, des jockeys et des entraineurs.
Tout d'abord, un petit rappel sur le principe de base de cette épreuve.
Les chevaux sont placés derrière des élastiques puis au départ ils partent au galop afin de franchire le poteau d'arrivée en premier.
A la différence du plat, la piste est parsemée d'obstacles que les chevaux doivent franchir et la distance est beaucoup plus importante, ce qui implique pour les chevaux d'avoir une bonne endurance, la vitesse de pointe ne suffisant plus.

Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il existe 3 courses d'obstacles différentes ayant chacune leur spécificité :

  • Les courses de haies : Les obstacles (haies de buisson) sont relativement modestes (environ 1.10 mètre) et les distances de courses varient entre 3000 et 5000 mètres bien que le plus souvent celles-ci se courent sur 3500 à 3600 mètres.
  • Le Steeple-chase : Les obstacles sont plus haut et plus difficile avec notamment le fameux saut de la rivière des tribunes à Auteuil.
    Les distances de courses sont plus longues avec en moyenne 4 300 à 4400 mètres à parcourir voir quelquefois jusqu'à 5 500 mètres.
  • Le cross-country : c'est l'épreuve d'obstacles la plus difficile et la plus dangereuse avec des obstacles naturels divers et variés (open-ditch, douve, rivière...) et une distance de parcours compris entre 5 000 et 7 300 mètres.

Il existe 2 catégories de courses :

  • Les courses PMU accessibles à l'ensemble des parieurs sur le territoire national par le biais des réseaux PMU ou sites de turf sur internet.
  • Les courses PMH accessibles aux turfistes présents sur l'hippodromes concerné ou par le biais de sites de turf sur internet.

Regroupées au sein de la Fédération nationale, les sociétés de course de France proposent tout un ensemble d'épreuves dont les dotations sont asurées par un prélèvement sur les enjeux du Paris Mutuel.

En effet, comme tout sport, une hiérarchie des courses dans le monde a été instaurée.
Les courses les plus prestigieuses sont classées en groupe.
C'est le rendez vous de l'élite.Elles sont classées de I à III.
Au sommet de la pyramide, on trouve :

  • Groupe I : Allocations de 250 000 à 820 000 euros (Grand Steeple-Chase de Paris, Nakayama Grand Jump...). Il en existe 9 en France.
  • Groupe II : Allocations de 175 000 euros minimum (Prix Georges Courtois, Prix Murat...). Il en existe 11 en France.
  • Groupe III : Allocations de 130 000 euros minimum (Le Prix du Président de la République, Prix Ingré...). Il en existe 28 en France.

Puis suivent d'autres courses moins côtées :

  • Les Listed-Races : C'est le marche pied vers l'élite.
    Ces épreuves intermédiaires appelées courses principales servent à sélectionner les aspirants-champions.
  • Les courses à conditions : Premières marches de la filière de sélection, elles sont classées en lettres de A (Les plus relevées) à F (Les plus modestes).
    Ainsi baptisées car les chevaux y participant doivent remplir certaines conditions (âge, sexe, gains...).
  • Les Handicaps : La plus ancienne des formules. Afin d'obtenir une course disputé, il faut que tous les concurrents puissent s'exprimer, même si leur potentiel est moindre.
    Ainsi les chevaux y participant portent un poids fixé par les handicapeurs de façon à rééquilibrer leurs chances.C'est pourquoi, le cheval vainqueur d'une course recevra une charge supplémentaire pour la course suivante.Au contraire, un cheval faisant une piètre prestation se verra enlevé du poids pour la course suivante.
    Parfois, le jockey porte plus de poids que ne prévoit la condition de course.C'est que l'entraineur a preferé cette solution pénalisante à l'alternative du changement de cavalier.C'est plutôt un indice positif !
  • Les Réclamers : Ils regroupent des compétiteurs mis en vente à l'issue de la compétition selon un système d'enchères à bulletins secrets, sur la base d'un prix minimum fixé à l'avance et indiqué sur le programme.
    Chaque cheval porte un poids qui est fonction de sa mise à prix, fixée par son entourage.

Pour vous forger une idée globale sur les partants et leur chance de victoire dans une épreuve, vous devez prendre en compte plusieurs facteurs déterminants.

Par exemple, la fluctuation d'une cote d'un cheval est un bon indice car elle retranscrit ce qui se dit et se sait sur l'hippodrome.
Consultez également les gains du cheval.
En obstacles, ne sont comptabilisés que les sommes gagnées en victoires et places dans la spécialité de la course du jour. C'est pourquoi un cheval peut avoir gagné beaucoup plus d'argent, si ces sommes ont été remportées dans une autre discipline de l'obstacle ou en plat.


Consultez la généalogie des chevaux d'obstacles, car il y a vraiment des "souches" sélectionnées pour cette discipline.
Le dressage des chevaux est fondamental en obstacles.


Enfin, analysez également, comme pour toutes courses, la réussite de l'entraineur et du jockey, la forme saisonnière du cheval, l'état de la piste (on parle alors d'aptitude : terrain léger, bon, souple ou terrain lourd. Il va de soi qu'un cheval, à l'aptitude reconnue au terrain lourd, n'a guère de chance de gagner en plein été et inversement) ou encore le port des oeillères qui vous donnera une indication sur le caractère du cheval.