course d'attele

Les courses au trot - Trot attelé et Trot monté

Vous allez sûrement parier un jour sur une course de trot, mais avant de vous lancer et de parier "bêtement", il est indispensable de connaître cette dicipline.
Les courses de trot en france voit le jour en 1835 à Nantes dans la plaine de la Plée.
On distingue 2 types d'épreuves dans cette spécialité :
- Le trot attelé
- Le trot monté

Le trot attelé est une course où le driver est assis sur un sulky tracté par le cheval. Le cheval doit trotter le plus vite possible pour atteindre le premier la ligne d’arrivée, mais il ne doit en aucun cas se mettre au galop, sous peine de disqualification.
Tandis qu'au trot monté, le jockey est assis directement sur la selle du cheval. Il y a deux façons de monter : la monte dite traditionnelle, et la monte en avant (le jockey se colle le plus près possible de la tête du cheval). Tout comme le trot attelé, le cheval qui ne respecte pas le trot est disqualifié.
Pour info, il y a moins de gènes dans le peloton qu'au trot attelé, le déroulement des épreuves ainsi que les arrivées sont plus réguliers.
S'il existe des spécialistes des 2 disciplines, certains chevaux alternent avec succes les 2 spécialités mais cependant méfiez vous d'un cheval qui vient de bien courir sous la selle et qui revient à l'attelé et vis et versa !

Ensuite, avant de parier, vous devez étudier la course ( en jargon turfiste, il faut faire "le papier") et analyser les performances passées des chevaux, des drivers ou jockeys et des entraineurs, les conditions de course.....

Cette étape est primordiable si vous voulez augmenter vos chances de gains sur une course.

L'analyse des cotes et son évolution dans les minutes précédant une course apportent de précieux renseignements.
Il vous faut ensuite apprécier la cote de votre cheval selon sa position dans les pronostics de la presse hippique.
Surtout, ne rayez pas systématiquement le favori surtout s'il est "costaud".
Au contraire, appuyer vous sur lui et trouver une deuxième base solide et plus spéculative.

L'engagement d'un cheval dans une course est déterminant pour la suite.

Par exemple, si un cheval a déja fait ses preuves sur l'hippodrome, la distance et la discipline du jour alors on peut parier que cette course tombe à "pic" dans son programme.
En effet, le cheval répond alors parfaitement aux conditions de course, étant soit à la limite de l'engagement, soit parfaitement engagé au premier poteau.
Ce qu'il faut savoir, c'est que certains concurrents, mal engagés, peuvent disposer de meilleures courses par la suite.
Cependant un cheval en retard de gains (cheval qui n'a pas les gains en rapport à sa qualité) peut alors malgrès un mauvais engagement mettre à mal votre pronostic.

Plusieurs critères doivent être analyser pour savoir s'il s'agit d'un bon engagement.

Afin de mieux cerner le potentiel d'un trotteur, il vous faut connaitre les réductions kilométriques du cheval et connaitre les conditions dans lesquelles celles ci ont été réalisées ( piste, distance, autostart, rendement de distance...).

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  • En effet certains hippodromes sont plus rapide que d'autres et il est plus facile de courir vite sur une petite distance que sur un long parcours.

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    • Un départ à l'autostart, la réduction kilométrique est améliorée en moyenne d'une seconde par rapport à un départ volté.

 

    • De plus les places jouent un rôle très important, pour une raison déjà bien simple : le règlement français stipule que ce sont les chevaux les plus riches qui s’élancent en première ligne et les autres, sur un second rideau. Par ligne de départ, on procède ensuite par tirage au sort.

 

    • À Vincennes, ils sont neuf par ligne et ces épreuves se disputent sur 2.100 mètres.

 

  • Les places 1 et 2 sont souvent un handicap pour les trotteurs ne sachant pas très bien démarrer vite, car ils se font envelopper et doivent subir les événements. Les places 3, et surtout 4, 5 et 6 sont les meilleures. Les places 7, 8 et 9 sont difficiles à négocier, sauf pour les sujets délicats, qui auront plus facilement la possibilité d'assurer leur départ ou les sujets très rapides, capables de prendre une meilleure place, rapidement. Les places en deuxième ligne 10 et 11 sont souvent rédhibitoires, surtout si les deux concurrents ayant hérité des places 1 et 2 sont de piètres débouleurs. Les places 17 et 18 ne sont pas très avantageuses. Sur certains hippodromes, ils ne sont que sept ou huit par ligne et les petits numéros comme les gros numéros derrière l’autostart ont parfois moins de conséquences.

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  • Le rendement de distance. Pour info : Un trotteur qui doit rendre 25 mètres, doit être plus rapide de 8/10 au kilomètre sur une distance de 2175 mètres ou de 7/10 sur 2700 par rapport aux autres concurrents.

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  • Enfin maintenant l'entraineur est contraint, au moment de la déclaration des partants, de dire s’il a l’intention de déferrer son pensionnaire. Une véritable révolution, qui a considérablement aidé les journalistes ou parieurs à affiner leurs pronostics ou leurs jeux. En effet, les trotteurs, dans une écrasante majorité, sont bien meilleurs pieds nus et nettement moins performants quand ils évoluent avec des fers. Il faut donc impérativement tenir compte de ce paramètre, lorsque vous étudiez les performances et jouer, si possible, seulement au moment où avez connaissance de la décision définitive de l’entraîneur. En terme de réduction kilométrique, on estime qu’un cheval déferré est meilleur d’une seconde ou plus quand il court pieds nus. Dans les quintés et les grandes épreuves notamment, un grand nombre de participants est annoncé déferré des quatre pieds. Le problème reste donc entier !

La connaissance des origines (pedigrees) est par exemple un critère dont vous devez tenir compte.
Des étalons et de la jument vont dépendre plusieurs caractéristiques du cheval. Ce jeune cheval a t’il hérité de la vitesse ou de la tenue ? Est-il un précoce ou un tardif ? La juste appréciation des allures, surtout dans les courses de trot réservé aux de 2, 3 et 4 ans, reste aussi déterminante.

Une fois que vous connaissez le cheval en lui même, intéressez vous à son environnement, c’est à dire à son propriétaire, son entraineur et son jockey (ou driver).

Le propriétaire possède t’il en général des chevaux de qualité ? L’entraineur exerce t’il avec efficacité le dressage, les soins et la mise en forme des chevaux ?
L’entraîneur est le préparateur physique et mental de l’athlète, c’est pourquoi il est nécessaire de tenir compte de sa réussite et de sa façon d’entrainer.
Par exemple, certains sont plutôt spécialistes des jeunes chevaux alors que d’autres des trotteurs d’âge.
Il y a ceux qui parviennent souvent à atteindre l’objectif visé, qui sont meilleurs en trot monté, qui savent affuter leurs pensionnaires pour qu’ils courent leur meilleure valeur d’emblée, qui focalisent leur préparation sur un meeting en particulier, etc…

Enfin, le jockey reste l’un des « hommes » dont la performance du cheval dépend le plus.
Un trotteur de qualité moyenne, mené par un « crack » est capable de belles performances.
C'est pourquoi, si un entourage fait appel à un driver ou un jockey de renom, c'est très bon signe.
Plus un cheval est associé à un driver ou jockey de valeur, plus il a une chance de prendre une part active à l'arrivée, surtout s'il possède de la qualité.
Il est aussi très intéressant de pouvoir repérer les nouveaux jockeys, drivers et entraineurs qui ne cessent de progresser.
Au contraire, éviter de parier sur un cheval dont l’entraîneur ou le driver est en méforme.

Pour en finir, le heat (séance d'échauffement) a lieu, en général, une heure ou deux avant la course.
On peut apprécier lors de celui-ci la souplesse du cheval, la qualité de ses allures et sa sagesse, surtout quand son driver lui demande d’aller à fond (sur cent à deux cents mètres).
Si un trotteur se montre fautif au canter, ce n'est pas trop grave.
Par contre s'il manque de souplesse, on pourra faire l'impasse sur ses chances, surtout si sa cote est basse.

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